Le seigneur des Anneaux

Les premières propositions de film parviennent à Tolkien en 1957, à peine deux ans après la parution du Seigneur des anneaux : trois producteurs, Forrest J. Ackerman, Morton Grady Zimmerman et Al Brodax, entrent en contact avec Allen & Unwin, l'éditeur de Tolkien, avec en tête un projet de dessin animé. Tolkien ne s'oppose pas au principe d'une adaptation de son roman[1], et est même enthousiasmé par les dessins et photographies qui lui sont présentées[2]. Toutefois, le synopsis le satisfait beaucoup moins, et il le qualifie de « mauvais »[3]. Il a laissé un long commentaire sur ce synopsis, qui relève de nombreuses modifications, coupes et erreurs (Boromir est appelé Borimor, Radagast devient un Aigle), et exprime « l'irritation [...] d'un auteur qui s'aperçoit, de plus en plus nettement au fil de sa lecture, que son œuvre est traitée de manière apparemment négligente d'une façon générale, parfois de manière imprudente et sans indication manifeste que l'on ait compris de quoi il retourne »[4]. Le fait qu'Ackerman surnomme le projet « Operation Ringslord » symbolise la désinvolture avec laquelle le synopsis fut rédigé[5]. En fin de compte, l'absence de compensation financière suffisante entraîne le blocage du projet, puis son abandon en 1959.

À la fin des années 1960, les Beatles envisagent brièvement de réaliser une adaptation du Seigneur des anneaux, avec John Lennon jouant le rôle de Gollum, Paul McCartney interprétant Frodon Sacquet, George Harrison Gandalf, et Ringo Starr Sam Gamegie[6]. Cependant, ils ne peuvent acquérir les droits d'adaptation, pour lesquels United Artists négociait avec Allen & Unwin depuis 1967 ; ils les obtiennent finalement en 1969 pour 104 000 livres. L'année suivante, United Artists engage John Boorman pour réaliser l'adaptation. Son synopsis pour un film de deux heures trente, écrit avec Rospo Pallenberg, est encore plus éloigné du roman que l'était celui de Zimmerman : Boorman ajoute au récit des références psychologiques ou sexuelles totalement absentes du livre de Tolkien, comme la séduction de Frodon par Galadriel, et modifie d'autres éléments, par exemple en mariant Aragorn et Éowyn. Ce projet n'aboutit pas non plus en raison du scepticisme de la nouvelle direction d'United Artists, peu familière du Seigneur des anneaux, vis-à-vis de ce scénario de 700 pages. Boorman réutilisa quelques idées de ce synopsis dans son film Excalibur (1981).

Source : Wikipédia

Une adaptation réussit, même si on est encore loin d'être égal au bouquin (qui reste infiniment meilleur).
Mais bon je crois bien n'avoir jamais vu de film supérieur à un bouquin ou une série.
Celà dit ça reste du très grand spectacle, avec une supere bande son, et superbement bien tourné. Les trois films sont excellents. Une superbe musique, des décors vraiment superbes, un bon jeu d'acteur (notamment Gollum, qui reste super bien fait). Le premier reste pour moi le meilleur, avec après le troisième, le retour du roî (en partie parce que voir la charge des Rohirims et la charge des Mumakils ma donner des frissons au ciné!). Le deuxième, les deux tours, et pas mal, ce basé surtout sur une bataille est originale (un film qui nous montre le déroulement de toute une bataille, aussi bien fait c'est pas mal du tout, mais au final sa reste pour moi le moins bien des trois.)
Il est clair de très nombreux passages ont été oublié et supprimé, mais cela reste pour moi une adaptation cinématographique acceptable, et l'une de mes meilleurs série de film.

Evidemment je conseil les livres qui sont bien meilleur.

Il faut avouer que les films reste trop centrés sur les points de vue d'un réalisateur au niveau de l'histoire, alors que quand on lit un livre, on découvre l'histoire tel qu'il est raconté par l'auteur, et on y intégre notre propre point de vue. Ce qui rend pour moi un film difficile d'adaptation sur une histoire d'auteur, car trop limité au point de vue du réalisateur, qui est généralement pas celui que l'on sait fait en lisant le livre. Enfin c'est que mon avis.

Ma critique de la communauté de l'anneau:
Une pure merveille! Le summum de l'héroïc fantasy au cinéma! On reste en admiration durant 3h. Peter Jackson a réussi son pari d'adapter le chef d'œuvre de Tolkien. Les décors sont hallucinants de beauté et on se croirait réellement en Terre du Milieu. C'est tellement beau et poétique qu'on en vient presque à regretter que ce monde n'existe pas. Les personnages correspondent aux descriptions de Tolkien et les acteurs jouent à merveille leur rôle en particulier Elijah Wood en hobbit tourmenté par la tâche qu'il doit accomplir. Si le début peut paraître lent pour certains, il est nécessaire pour placer le cadre de l'action. Ce premier épisode est vraiment réussi même si Peter Jackson a pris quelques libertés en changeant quelques éléments du livre et en omettant d'autres. Il a ainsi étoffé le rôle d'Arwen qui ne joue qu'un rôle minime dans le livre et supprimer Tom Bombadil. Le plus incroyable c'est que le réalisateur a parfaitement retranscrit l'essence de l'univers de Tolkien. Tout au long du film on ressent un sentiment de mélancolie inexplicable dû en partie à la musique sublime et émouvante d'Howard Shore. Peter Jackson a aussi repris les valeurs morales chères à Tolkien comme l'amitié, l'amour, le sens du devoir. Le film n'est pas une copie parfaite du livre mais l'esprit du livre y est. Pour les fans de Tolkien, je leur recommande vivement de voir la version longue du film. En effet, elle explique davantage certains éléments du film qui se retrouveront dans les prochains opus. Finalement, le Seigneur des Anneaux est un film incontournable que vous soyez fan ou non d'héroic fantasy et incontestablement un des meilleurs films que j'ai vu.


Ma critique des deux tours:
Ce deuxième volet est très réussi mais moins poétique et sublime que le premier. Mais il reste tout de même excellent! Il est plus violent et plus sombre que le précédent opus. L'aventure se poursuit avec une intrigue démultipliée (la communauté est scindée en trois groupes). Alors que le premier épisode était un hymne au rêve en nous présentant le monde des hobbits,ce volet est plus axé sur le monde des hommes. On découvre ainsi le Rohan, civilisation ressemblant fortement aux Vikings. Le chateau de Méduseld est à couper le souffle tant il est beau! Ce film comporte plus d'action et de combats. La bataille du gouffre de Helm est une scène d'anthologie. Mais le plus incroyable dans ce film est le personnage de Gollum. Il constitue vraiment une prouesse technique mais c'est surtout le jeu d'acteur qui est le plus remarquable. Peter Jackson a parfaitement retranscrit l'ambivalence de ce personnage schizophrénique rongé à la fois par le désir de prendre l'anneau et celui de retourner à son innocence. Alors que le premier film semblait irréprochable,ce film est sans doute celui des trois à avoir subi le plus d'entorse à l'oeuvre de Tolkien. Le personnage de Faramir est l'exemple le plus frappant: son comportement n'est absolument pas le même que dans le livre. Cela en découle que des scènes entières n'apparaissent pas dans le livre. Mais je pense néanmmoins que ces changements sont justifiables pour renforcer l'intensité de l'action. Ce film est aussi beaucoup plus tragique que le premier. D'abord à cause du personnage de Gollum, hobbit malmené par un destin tragique puis par l'apparition d'Eowyn enfermé dans un monde auquel elle ne peut échapper et finalement l'amitié entre Frodon et Sam se brisant peu à peu. On peut dire que ce volet acquière une dimension plus humaine et nous montre le côté obscur de l'âme humaine.Finalement,ce film est un chef d'oeuvre qui pousuit le premier avec un esprit plus noir et tragique et qui annonce le troisième opus


Ma critique du retour du roi:
Peter Jackson finit en apothéose sa trilogie. Ce film figure au panthéon des chefs d'oeuvre de l'histoire du cinéma! Les deux premiers volets étaient déjà extraordinaires mais celui-ci les surpasse largement. La puissance du Retour du Roi réside dans l'association de scènes d'action spectaculaires et de scènes d'émotion bouleversantes. On atteint dans ce volet l'apogée de la guerre de l'anneau. Les scènes de batailles durant le siège de Minas Tirith sont absolument époustouflantes et tellement démesurées qu'elles font passer la bataille du gouffre de Helm pour une simple escarmouche. D'un autre côté Peter Jackson n'a pas oublié l'aspect le plus important du livre: la dimension tragique de l'histoire. Il a bien retranscrit l'amitié de Frodon et Sam se détruisant sous l'influence de l'anneau et de Gollum. La scène de leur séparation bien que ne figurant pas dans le livre est une très bonne idée pour renforcer le tragique de la situation. Le fil conducteur du film est le désespoir. Tous sont persuadés d'échouer et de mourir dans ce conflit contre un ennemi surpuissant. En écho à ce pessimisme se dégagent les souffrances intérieures des personnages ce qui fait du Seigneur des Anneaux une mosaïque humaine où on peut s'identifier facilement aux personnages: Faramir en manque d'affection de son père, Eowyn apprenant que son amour pour Aragorn n'est qu'une chimère,... La musique sublime et émouvante exprime à merveille le côté tragique et épique du film. Si vous avez aimé ce film, regardez la version longue qui prolonge le bonheur de 50 minutes supplémentaires. On y verra la confrontation avec Saroumane à la tour d'Orthanc, un aspect plus approfondi du personnage d'Eowyn et des scènes de batailles supplémentaires. Même si Peter Jackson à certains moments s'écarte du livre, ce n'est que pour magnifier le récit de Tolkien. Finalement,ce film restera pour moi l'oeuvre la plus ambitieuse et la plus aboutie du cinéma tant sur le fond que sur la forme.