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| | Aux Confins des Univers - Les Cycles des Âmes | |
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Wilwarïn Gardien des écrits
Messages : 10 Date d'inscription : 17/06/2009 Age : 32 Localisation : À bord du passeur de crépuscule
| Sujet: Aux Confins des Univers - Les Cycles des Âmes Mer 5 Aoû - 17:03 | |
| Bonjour ! parés une longue absence, j'ai décidé de vous faire partager ma fiction.
Aux Confins des Univers - Les Cycles des Âmes
Livre Premier - Le Cycle du Temps
Tout commence dans le monde d'Oromeïos. Dans une petite bourgade en Hashland, un nourrisson voit le jour. Sa mère, Kushinada, et son grand père restent stupéfaits, l'enfant n'a rien d'humain et il semble disposer d'immense pouvoirs. Sans le savoir, Kushinada vient de sceller le destin du monde.
Tous les commentaires sont les bienvenus. Je ne désire pas encore publier ce récit, mais le partager avec les gens bien. En espérant que vous passerez un bon moment. | |
| | | Wilwarïn Gardien des écrits
Messages : 10 Date d'inscription : 17/06/2009 Age : 32 Localisation : À bord du passeur de crépuscule
| Sujet: Re: Aux Confins des Univers - Les Cycles des Âmes Mer 5 Aoû - 17:05 | |
| Prologue - Partie 1- Spoiler:
Le soleil était déjà haut dans la ciel malgré l’abondance de la rosée matinale qui éclairait faiblement la pénombre de la forêt. L’air était doux et les murmures du vent caressaient les feuilles d’un souffle tiède. Quelques fleurs parsemaient les bords d’un torrent dont les tumultes raisonnaient dans le sous bois. Au pied d’un arbre, assis sur une racine, une silhouette attendait patiemment. Vêtu d’une épaisse bure noire ornée de motifs argentés, l’homme ressemblait beaucoup à un être humain d’âge mûr. Ses cheveux étaient longs, bruns avec quelques mèches grises, et s’étendaient bien au delà de sa nuque. Au milieu de son crâne, deux cornes noires épousaient le forme de sa tête et se mêlaient à sa tignasse jusqu’aux cervicales. Son visage arborait un air grave mais bienveillant et ses yeux orangés pétillaient de malice. Une barbe naissante couvrait la partie basse de son visage. Ces oreilles étaient pointues, mais aussi extrêmement longues, près de six à cinq pouces, et couverte d’anneaux aux reflets de cuivre et d’or. Dans sa main droite, une longue pipe en bois ouvragée crachait faiblement une fumée claire et odorante. L’homme tira sur une chaînette qui dépassait de l’une de ses poches et retira un médaillon de cuivre. Il l’entrouvrit et le regarda brièvement avant de le refermer en soupirant. Au moment où il tira une nouvelle bouffée de sa pipe, un bruissement se fit entendre dans le bois. L’homme releva la tête et tourna son regard en amont du sentier. Rien ne bougeait, tout semblait calme. Brusquement, un second bruissement plus sonore retentit entre les arbres. L’homme sourit légèrement, se leva et vida les cendres de sa pipe avant de la ranger dans son escarcelle. Plus haut sur le sentier, une seconde silhouette, plus grande, venait de jaillir de l’ombre. Le nouveau venu portait une longue tunique blanche bordée de fils de vermeils agrémentée d’une cape sombre, frappée d’une croix de nacre. Si il était encapuchonné, de longues mèches blanches et lumineuses tombaient sur son buste. Lorsqu’il marchait, ses pieds semblait effleurer le sol sans vraiment le toucher, comme si il flottait imperceptiblement. Ses deux ailes blanches gigantesques battaient paisiblement l’air ambiant. Le premier se releva et marcha à sa rencontre. -Voilà bien longtemps que nous ne nous sommes vu. tonna t’il d’une voix enjoué. -Il est vrai. répondit l’autre d’une voix glacée. Mais j’ai déjà l’impression de le regretter. Son compagnon ignora la remarque et continua comme si de rien n’était. -À vrai dire, je suis plutôt surpris de te voir ici en personne. Je jurais que tu enverrais un émissaire. -Disons que la situation actuelle mérite ma présence. répondit l’autre. Ils ne dirent plus rien et marchèrent en silence jusqu'à parvenir à l’entrée d’un petit village à l’orée du bois. Personne ne montait la garde et sur un écriteau bancale accroché à la palissade, on pouvait lire “Relais de Murien”. L’homme en bure noire frappa trois fois distinctement. Personne ne répondit, rien ne bougeait. -Décidément. soupira son compagnon. il est toujours aussi ardu de pénétrer à l’intérieur. Il tendit la main paume ouverte vers la porte et tourna habilement son poignet dans le sens des aiguilles d’une montre. Le loquet de métal vola en éclat et les battants s’ouvrirent mollement. Les deux hommes pénétrèrent alors dans l’enceinte du village. L’intrusion avait déjà alerté une dizaine de villageois qui pâlirent à la vue des voyageurs. L’un d’eux avança prudemment malgré la peur qui le tenaillait. -Qu...que voulez vous étrangers ? balbutia t’il. -Nous venons pour l’enfant. répondit l’homme en noir d’un ton tranquille. Subitement, plusieurs villageois tressaillirent et s’écartèrent avec précaution des deux arrivants. Seul deux étaient restés avec celui qui les avait abordé. -L’enfant ? Quel enfant ? articula difficilement celui ci. L’homme au visage occulté soupira. Si c’était à peine audible, ce fut suffisent pour faire peser le silence. -Cesse de nous prendre pour de simples humains. siffla t’il. Je le sens d’ici, il est là bas. Il pointa du doigts une maison isolée à une centaine de mètres derrière les villageois. Les plus courageux d’entre eux perdirent immédiatement le semblant de courage qu’ils leur restaient.
Lorsque les deux étrangers s’approchèrent de la chaumière, il ressentirent tout de suite une sensation étrange et eurent un mouvement de recul. Mais ils n’hésitèrent pas longtemps. Dans un petit vestibule attendaient un homme âgé et une jeune femme, assis devant une porte au fond de la pièce. Tout deux avaient des cheveux noirs et durs et se ressemblaient légèrement. Le vieil homme les observa sans craintes, sans un geste. -Dehors ! cracha l’homme encapuchonné. Les humains obéirent et sortirent sans un mot. -Es tu obligé de leur parler ainsi ? -Épargne moi tes sermons. répondit l’homme d’un ton tranquille. Ce sont des animaux. Tu crois qu’ils méritent notre respect ? -Et dire que tu lui as fait un enfant. soupira l’homme en bure. Son compagnon eut un rictus avant de répliquer. -Certes. Je l’ai engrossé. Mais ne crois pas que j’y ai pris du plaisir. Allons y maintenant. Kusanagi acquiesça et les deux hommes ouvrirent la porte.
La pièce était circulaire et de petite taille. Seule une fenêtre s’ouvrait vers l’extérieur en face de la porte. Au sol, un enfant d’une dizaine d’année était assis en tailleur en train de manipuler un objet en bois. Il s’agissait d’un simple casse tête et le jeune enfant était simplement en train de l’observer calmement sans vraiment tenter de le résoudre. Lentement, l’enfant se retourna pour observer les nouveaux arrivants. Les deux hommes restèrent interdit. Du dos de l’enfant, deux ailes blanches semblables à celle de l’homme encapuchonné frissonnaient à intervalle régulier. Ses cheveux étaient argentés et ses yeux pénétrants arboraient une teinte rouge sang, pénétrante et inquiétante. Ces attributs étaient très rare en Oromeïos, les deux hommes n’avaient jamais rien vu de tel. -Qui êtes vous ? articula l’enfant d’une voix paisible. L'homme en bure chercha son compagnon du regard mais celui-ci semblait ne pas pourvoir détacher ses yeux de l’enfant. -Eh bien... commença t’il. Disons que nous sommes là pour toi. Je suis un démon et voici... -Tais toi. l’interrompit brusquement l’homme encapuchonné. Inutile qu’il sache mon nom. Le garçon le regarda intensément avant de continuer. -Vous aussi avez des ailes. remarqua t’il avec curiosité. Qui êtes vous ? L’homme grommela un instant avant de lui répondre. -À quoi ça te servirai de le savoir. Je ne suis pas venu pour me présenter. -Moi non plus. ajouta le démon. Nous sommes venu pour que tu viennes avec nous. Son compagnon le foudroya du regard mais se résigna à répliquer. -Pourquoi voulez m’emmener ? Ai je fait quelque chose de mal. -Non, c’est parce que tu es comme nous. L’enfant soupira et ramassa le casse tête en bois. Il tendit le bras et le leur montra paume ouverte. -Sauf votre respect, j’en doute. Soudain, il retira sa main sans cesser de fixer l’objet. Le casse tête flottait dans les airs, sans support. Les étrangers restèrent complètement silencieux. Le casse tête s’anima machinalement dans les airs. Ses mouvements et rotations se firent de plus en plus rapides jusqu’à ce qu’un déclic retentissent et qu’il retombe en deux morceaux distincts, résolu. L’homme en bure le ramassa puis regarda son jeune interlocuteur. -Comment as tu appris à faire ça ? L’enfant ne répondit pas. Mais un écho raisonna subitement dans l’esprit des deux hommes : ”Et je sais faire bien d‘autres choses.” Lentement, tous les objets de la pièce se mirent à se soulever. À travers la fenêtre, une charrette, puis un cheval, une botte de foin se mirent chacun leur tour à s’élever dans les airs. Bientôt, tous les objets du village semblait échapper aux lois de la gravité. -Eh bien. s’exclama son compagnon. Je crois que nous avons trouvé une perle rare.
À l’extérieur de la chaumière, le garçon était étrangement devenu un objet de convoitise. -Non. cria l’homme en bure. Je refuse qu’il te revienne. Il viendra avec moi. -Penses tu avoir un droit de décision. répondit l’autre homme. Il m’appartient de droit et tu sais ce que tu risques si tu t’opposes à moi. -Je ne te crains pas. Cet enfant ira avec moi à Gandhara. Son interlocuteur éclata d’un rire glacial. -Oh je vois. Tes Mareir ne te suffisent plus ? Mon pauvre démon, tu me ferais presque de la peine. -Réfléchis un peu. C’est un télékinesiste doublé d’un don de télépathie. Tu as vu la puissance qu’il est capable de déployer ? Tu t’imagines pourvoir contrôler un tel don ? Je pense même qu’il atteint la cinquième catégorie. Soudain, son compagnon se calma et réfléchis sans rien dire. Visiblement, Kusanagi avait fait mouche. -Je te propose un marché. déclara t’il au bout de plusieurs minutes. Je veux bien te le laisser. Mais en contrepartie, je te propose de brider ses capacités. L’homme en bure fut surpris par la demande. C’était une aubaine, mais ce n’était pas dans la nature de son compagnon de proposer ce genre de chose. Aurait-il compris les risques qu’un tel pouvoir sans contrôle ? Finalement, il acquiesça. Mieux ne valait pas le contrarier. Il savait de quoi il était capable.
D’accords sur ce qu’ils leur restaient à faire, il entrèrent à nouveau dans la chaumière. Une fois leur besogne terminée. Seul l’homme encapuchonné parla à la fille du chef, Kushinada qui n’était autre que la mère de l’enfant. -Appelle le Tabris. Et ne te méprends pas Femme ! C’est mon fils, et il ne te reviendra sûrement pas...
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| | | Wilwarïn Gardien des écrits
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| Sujet: Re: Aux Confins des Univers - Les Cycles des Âmes Mer 5 Aoû - 17:06 | |
| Prologue - Partie 2- Spoiler:
Six années paisibles s’étaient écoulées depuis la visite des deux étrangers. En un an, l’enfant avait grandi incroyablement vite. Quelques mois avaient suffit pour lui apprendre à marcher et, malgré son caractère taciturne, il était capable de tenir une conversation entière avec un adulte. Malgré ça, les villageois se contentaient de tolérer “l’enfant-démon” même si la plupart se sentaient mal à l’aise face à son faciès si particulier. Ses cheveux mi-long d’un argent mat et ses deux yeux rouge sang contrastaient violemment avec sa peau pâle. Néanmoins, c’était un enfant serti d’un sourire discret et beaucoup l’aurait apprécié à sa juste valeur sans son étrange physique.
Tabris passait le plus clair de son temps en compagnie d’Erod, le seul villageois qui l’avait complètement adopté. Ignoré par les autres enfants du village, il se faisait une joie d’écouter le vieil homme l’initier à son art. Bientôt, les environs du village, la pêche, le chasse, le pistage et les premiers soins le passionnèrent. Tabris apprenait vite, plus vite qu’Erod ne l’aurait pensé et l’enfant ne manqua pas de surprendre plus d’une fois le vieux trappeur. Désirant en faire son apprenti, Erod en parla au chef du village. Lui et sa fille ne s’y opposèrent pas, trop soulagés qu’un villageois ait finalement accepté l’enfant. Le chasseur proposa d’emmener Tabris à Hashmir, une cité portuaire située au Nord de Murien. Le village avait subi une moisson peut fructueuse et il s’imposait de remplir les greniers avant l’arrivée de la saison sèche. Erod et Tabris préparèrent leur départ pour Hashmir. Les chemins n’étant plus aussi sûrs qu’avant, Erod pris soin d’emporter un arc, son carquois de flèche et une solide épée en plus du matériel. Tabris ressentit une joie indescriptible à l’idée de découvrir une cité différente du village et dut maintes fois se contrôler pour ne pas enfourcher son cheval et respirer à plein poumon en parcourant la plaine.
La veille du départ, un étranger se présenta au village. Il était grand et s’aidait d’une canne ouvragée en argent. Une immense cape noire voilait la totalité de son corps et de son visage mais on pouvait discerner de longues mèches brunes agrémentées d’argent. -Je souhaiterais m’entretenir avec la plus haute autorité de votre communauté. dit-il d’une voix profonde mais parfaitement claire. Il semblait vieux, mais sa voix rappelait inconsciemment l'expérience acquise lors de sa longue et dure existence. Aucun villageois n’osa répondre. Finalement, Erod s’avança, cachant son malaise du mieux qu’il le put. -Suivez moi, je vais vous conduire à lui. L’étranger le remercia avant de lui emboîter le pas. Même si il ne semblait pas armé, son guide se retournait fréquemment, une note de méfiance dans son regard. Une fois arrivé chez le chef du village, tout le monde se retira excepté Kushinada. À la vue du voyageur, le chef et sa fille sentirent tous deux un frisson parcoururent leur nuque. -Je suis venu ici pour vous libérer d’un danger qui vous menace, commença l’étranger. -Un...un danger ? -C’est exact. Vous êtes en danger à travers... L’étranger se tût avant de se retourner. Dans l’embrasure de la porte, il aperçut Tabris. Celui ci ne semblait en rien impressionné par la haute stature de l’homme encapuchonné et se contenta d’observer. Le voyageur ne quitta pas l’enfant des yeux pendant un moment avant de se retourner face au chef. -Cet enfant vous causera du tort si vous le gardez avec vous. -Expliquez vous bon sang ! En quoi est il dangereux ? demanda Kushinada. -Pas lui...C’est son père qui l’est. Kushinada s’arrêta net. Cet homme connaissait le père de Tabris ? Celui ci continua : -Je vous conseille de me le confier. Sinon le village sera anéanti. En regardant l’enfant, le chef compris que cette décision était loin d’être insensée. Et puis il n’avait jamais accepté Tabris à cause de la rancœur qu’il éprouvait envers son père, seul Erod s’était véritablement attaché à lui. Personne ne l’avait désiré. -On ne peut tout de même pas l’abandon... -Je me charge de l’emporter ! coupa l’étranger comme si il était pressé d’en finir. Personne ne répondit, jusqu'à ce que Kushinada acquiesce. - Très bien. Emmenez le...
La nouvelle se répandit très vite. Deux heures plus tard, l’étranger et son jeune compagnon s'apprêtèrent à quitter le village. Seul le vieux trappeur était absent. Pour lui, il était impossible d’assister, impuissant, à la perte de son second fils. C’est ainsi que Tabris quitta son village natal, non dans les pleurs, mais dans le soulagement.
Trois jours de marche s’écoulèrent sans accrocs. Les deux voyageurs longeaient la côte depuis quelques heures. -Tu ne parles jamais ou c’est un traitement que tu me réserves ? demanda l’étranger d’un ton amusé. -Vous n’êtes pas humain, n’est ce pas ? L’homme ne dit mot et éclata de rire. -Et toi tu n’es pas ordinaire hein ? J’avoue, je ne suis pas humain, mais je ne te veux pas de mal. -Sinon, vous l’auriez déjà fait ? -Exact, je suis là pour que tu puisses vivre. Tabris se tût, comme si il méditait ces paroles. L’étranger l’observa. Cet enfant l'intriguait de plus en plus. Soudain, Tabris le dévisagea de son étrange regard. -Enlevez votre capuche! -Je te demande pardon ? -Comment pourrais je vous faire confiance si je ne sais pas à quoi vous ressemblez ? L’homme sembla amusé et retira son capuchon. À sa vue, Tabris resta interdit. Ces cheveux bruns aux mèches grises, ces longues oreilles, ces cornes. Il avait l’impression d’avoir déjà vu cet homme. Mais il dissimula sa surprise. -Autant tout te dire car tu me le demandera sûrement plus tard. Je m’appelle Kusanagi, je suis un représentant de la race des démons et je t’emmène à la Cité Noire, Gandhara. Tabris le regarda intensément. Les démons ? Il n’en avait jamais entendu parlé. Qu’est ce que cela pouvait bien cacher… Soudain, Kusanagi lui adressa un sourire. -Ne te torture pas l’esprit mon enfant et laisse cette tâche à ceux qui sont plus compétents.
Quelques temps après, ils arrivèrent sur une éblouissante plage de sable blanc. Le vent était tiède et l’écume s’étendait gracieusement sur les berges. Au milieu de la plage se tenait, sombre et inquiétant, un gigantesque monolithe noir. Il devait mesurer environ une trentaine de mètre de hauteur. Sa surface était ornée d’une gigantesque fresque sculptée à même la roche. On pouvait y voir plusieurs créatures s’affrontant les une contre les autres. Certaines ressemblaient à Kusanagi, Tabris en déduisit qu’il devait s’agir de démons. Il y avait également des humains, mais aussi d’autres créatures, plus grandes, dotées de gigantesques paires d’ailes. D’autres encore étaient monstrueuses, voir grotesques pour certaines. Les quelques une possédant un corps humanoïde n’avaient rien d’humain. Au centre de la stèle se tenaient deux personnages. Un, qui ressemblait fortement à Kusanagi, se tenait sur la gauche, face à une autre de ces créatures ailées. En y regardant de plus près, ces deux personnages occupaient chacun le battant d’une porte, une gigantesque porte. -Qu’est ce donc ? demanda l’enfant, plus intrigué qu’effrayé. -La porte de l’Enfer. C’est le seul moyen d’accéder à mon domaine, le Dhärkheneth. Sympathique n’est ce pas ? -C’est vous qui êtes représenté non ? demanda l'enfant avec curiosité. -Tu le sauras bien assez tôt, répondit il en lui offrant son plus beau sourire. Soudain, il empoigna la main du jeune enfant et ouvrit la porte noire.
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| Sujet: Re: Aux Confins des Univers - Les Cycles des Âmes | |
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