Voilà, je vais proposer le début d'une de mes histoires, j'ai commencé à corriger le début, donc... Si vous voyez des fautes ou autre choses qui vous paraît étrange, merci de me le signaler pour que je puisse corriger^^.
Chapitre 1
C’était la rentrée des classes, tout le monde était heureux de revoir les amis qu’il n’avait pas vus pendant deux mois. Enfin, un seul ne l’était pas, car personne ne l’aimait. Il entamait sa troisième année en Brevet Technicien Dessinateur Maquettiste option Arts Graphiques, il regarda ses camarades de classe tour à tour, puis il soupira. Les élèves le dévisageaient. Même si le jeune garçon ne disait rien, il sentait que ses camarades étaient contre lui et qu’ils n’allaient rien faire cette année pour y remédier. Le proviseur fit l’appel des élèves de la section du solitaire, dès qu’il entendit son nom de famille et son prénom, il se leva et alla rejoindre ses camarades.
- Hey ! Elenwë !
- Oui ?
- Prêt pour la dernière année ?
- Si on veut. De toute façon si je travaille bien tout le long de l’année, je peux l’avoir, car ils vont regarder nos notes.
- C’est ce que disent les professeurs... Enfin...
L’élève alla rejoindre ses amis. Elenwë avait dix neuf ans, il était châtain aux yeux verts, et mesurait un mètre soixante cinq. Il était mince. Habillé d’un jean bleu et d’un tee-shirt blanc à manche court, il portait également des baskets grises. Dès que l’appel fut fini, le professeur principal décida de prendre la classe en photo devant un mur où l’on pouvait apercevoir de la végétation. Dès que ce fut fait, les élèves partirent en direction de la salle de cours de travaux professionnels. Elenwë s’installa à la première table près de la porte, puis il dit à son professeur.
- Madame ?
- Oui, Elenwë ?
- Suis-je dans le premier groupe ?
- Je l’ignore.
- Mais... J’ai demandé le changement.
- Je ne connais pas les groupes, comment se fait-il que tu les saches ?
Elenwë ne comprenait pas, il refusait d’être dans le groupe qu’il avait eu durant les deux premières années, il commença à avoir des doutes à propos de la répartition des clans. Le professeur principal dit la répartition des catégories, le jeune garçon était complètement abattu quand il apprit qu’il était toujours dans le même groupe. Son changement n’avait pas été pris en compte. Elle leur distribua leur emploi du temps, ils avaient huit heures de cours par jour, sauf le Jeudi où il finissait une heure plus tôt. Après la distribution des cartes du lycée, de cantine et du carnet de correspondance. Tout le monde prit le chemin du retour.
Dès qu’on pénétra dans l’appartement de la famille d’Elenwë, on vit une commode qui était sur la droite, plus loin, un coin cuisine aménagée dans le salon, salle à manger. Au fond, il y avait une fenêtre qui faisait toute la longueur du salon. Sur la droite, un couloir qui conduit à la chambre des parents du jeune garçon, c’était la première porte sur la droite, juste en face la salle de bain, à côté les toilettes et au bout du couloir la chambre d’Elenwë.
Le jeune garçon regarda le blason de sa famille, qui était au-dessus de la commode. Celui-ci était en forme de cercle, il était argenté, les quatre points cardinaux étaient de formes hexagonales, pour le nord c’était un glaçon, le sud un soleil, l’est une fleur et l’ouest une feuille. Le nord et l’ouest étaient séparés du sud et de l’est par un bâton, qui avait une forme assez étrange, car au bout il y avait une sphère qui avait les symboles qui remplaçaient le nord et le sud. Entre l’est et le sud, un livre y était présent, il était de couleur verte et une inscription en lettre dorée y était inscrite au milieu, elle portait le nom : « Livre des Secrets ». Elenwë pensait que les couleurs du bâton ont dû disparaître avec le temps. Une voix le fit sortir de sa contemplation, il se retourna et vit son père. Ce dernier ressemblait beaucoup à son fils, déjà par la taille et le physique.
-Elenwë... Toujours a contemplé le blason de notre famille, à ce que je vois.
-Oui, je me demande ce que signifie cet objet.
Il lui montra le bâton.
-Ah ! Le sceptre... J’ignore complètement ce qu’il signifie.
-Où sont passées les couleurs ?
-Ça c’est un mystère, quand on l’a reçu, il n’avait pas de couleur.
-Étrange...
- Au faîte comment s'est passée ta pré rentrée?
-Horrible ! Je n’ai pas changé de groupe.
Elenwë alla dans la cuisine, il prit du pain et du chocolat pour se faire une tartine. Il s’assit à la table, son père vint le rejoindre.
-Elenwë... Je n’aime pas te voir dans cet état.
-C’est de leur faute aussi.
-Tu devrais demander le changement avec un de tes camarades, peut-être que quelqu’un qui fait partit du premier groupe veut aller dans le deuxième.
-D’accord, je demanderais demain.
Son père lui sourit, Elenwë le regarda, il adorait voir ses parents sourire, il regarda la pendule qui était accrochée au-dessus de la porte d’entrée, dans quelques minutes sa mère allait arrivé pour le déjeuné, il rangea son goûter et il mit le couvert. Son père fit le repas, il travaillait comme vendeur dans une confiserie, quant à sa mère elle était orthophoniste, elle allait dans différentes écoles pour donner des cours.
Dès que le jeune garçon eut fini de dresser la table, il alla à côté de son père et il regardait ce qu’il préparait.
-Elenwë ?
Le jeune garçon le regarda.
- Oui ?
- Qu’as-tu prévu cet après-midi ?
- Regardé si j’ai tout mon matériel, soit je lis...
Son père fit une petite grimace.
- J’ai dit une bêtise, demanda Elenwë.
- Ne prononce jamais le mot livre, ou tout ce qui se rapporte à ce mot, compris ?
- Oui, papa, désolé... sinon... je joue aux jeux vidéo ou alors j’écris.
- Pourquoi en passerais tu pas ton après avec ta mère, je crois qu’elle n’a pas de rendez-vous. Vous pourrez vous balader.
- Bonne idée ! Je lui demanderais cet après-midi.
A ce moment là sa mère entra, c’était une femme à fière allure, elle avait remonté ses cheveux châtains en un chignon, elle avait les yeux verts comme son mari et son fils. Elle portait un tailleur violet qui tirait sur le bleu nuit. Elle enleva sa veste, elle l’accrocha sur la porte manteau et elle alla embrasser Elenwë et son mari. Elle regarda le plat qui cuisait.
- Que nous as-tu préparé de bon ?
- Du riz et du poisson cuit à la vapeur.
Elle regarda son fils, il avait le regard triste, elle mit ses deux mains sur les épaules d’Elenwë, il la regarda.
- Que t’arrives t’il mon chéri ?
- Rien...
- Yuki t’a grondé.
Elenwë étouffa un petit rire et il regarda son père avec son regard mignon.
- Sympas !
Il regarda le plat.
- On va pouvoir passé à table.
Ils s’asseyaient et commencèrent à manger. Elenwë avait toujours l’air triste, il demanda à son père.
- Pourquoi n’aimes tu pas lire ?
Yuki le regarda avec un regard noir.
- Que t’ai-je dit ?
- C’est juste une question, j’ai le droit de savoir, non ?
- Je n’ai jamais aimé, point final à la ligne.
Elenwë n’insista pas et il continua son repas. Sa mère prit la parole.
- Au fait, comment s’est passée ta prérentrée ?
- C'est-à-dire... que... heu...
Il regarda son père avec un air de chien battu, en espérant trouver de l’aide, mais Yuki ne le dévisagea même pas. Elenwë tourna la tête et contempla sa mère qui attendait la réponse de son fils. Il soupira et lui répondit.
- Je suis dans le même groupe, mais...
- Tu es encore dans ce groupe, pourtant tu avais demandé le changement, non ?
- Oui, mais...
- Mais ?
- Dès demain, je vais le demander.
- J’espère qu’ils seront plus gentils avec toi.
- Je l’espère aussi.
A la fin du repas, Elenwë aida sa mère à faire la vaisselle, son père vint le voir et lui tapota gentiment la tête. Son fils la releva, le regarda et lui fit un sourire affectionné, histoire de se faire pardonner. Dès que Yuki eut fini de leur dire au revoir, il claqua la porte et s’en alla à son travail. Le jeune homme regarda sa mère, elle le toisa et lui adressa un sourire.
- Qu’as-tu prévu cet après-midi ?
- On peut se promener ? Il fait beau.
- Bien sûr !
- Dis moi, vont-ils accepter mon changement ?
- Je pense, il faut juste que tu trouves un camarade qui accepte. Dis toi, que tu vas faire plaisirs à quelqu’un.
- J’espère que Régis va ma laisser tranquille.
- Ah ! Oui ! Depuis la première année, il te fais des misères, si je ne me trompe pas, et puis...
- On est différent...
Sa mère le regarda, elle ne savait pas ce qu’elle devait lui répondre, Elenwë cassa le silence.
- Que t’arrives t’il ?
- Rien du tout, c’est ta réponse qui m’a surpris.
- C’est juste un avis, mais... je suis trop gentil, du coup tout le monde en profite, surtout lui.
- Selon toi, ton différencement c’est ta gentillesse.
- Exactement. Pensais tu à autre chose ?
- Non, pas du tout.
Le téléphone se mit à sonner. Sa mère s’essuya les mains et alla répondre. Elenwë en profita pour aller sur l’ordinateur qui se trouve dans le salon, il consulta son courrier.
- Tiens, mon ami faute d’orthographe m’a écrit... Voyons voir...
Il lit le message, mais comme il a beaucoup de mal à comprendre une phrase, il attendit que sa mère ait fini avec le téléphone, pour lui demander de l’aide. Dès qu’elle eut raccroché, Elenwë l’interpella, elle alla vers lui.
- Oui, Elenwë ?
- Comment traduirais tu cette phrase : « Proche tout les émisions que on aime vient d’autre émision passé » ?
- Hum.... Je dirais : « Presque toutes les émissions qu’on aime proviennent d’émissions passés ».
- Merci, maman !
- Il en fait toujours autant, non ?
- Hélas ! Oui. Ça fait cinq ans que je me tue a corrigé ses fautes. Cinq ans qu’il me gronde comme du poisson pourri, j’en ai marre.
- Tu as oublié que ça fait cinq ans qu’il se moque de toi, en guise de remerciement.
- Oui, tu as raison.
- Tu devrais abandonner.
- J’aimerais ressembler à Finwë.
- Peut-être qu’elle pourra t’aider.
- Question : « Qui a appelé ? »
- Elenwë...
Elle lui ébouriffa les cheveux et lui répondit que c’est Yuki. Il avait oublié de donner son horaire et qu’il allait rentrer sur les coups de sept heures du soir. Elenwë regarda l’heure, il était déjà seize heures, le téléphone se remit à sonner, le garçon se précipita pour répondre.
- Allo ?
- Bonjour, Elenwë, comment vas-tu ?
- Bonjour, tonton Tomoki, je vais très bien et toi ?
- Pareil. Es-ce que Téra est là ?
- Oui.
- Peux tu me la passer ?
- Bien sûr, ne quitte pas.
- Merci.
Elenwë donna le combiné à sa mère, il alla dans sa chambre. Elle était de taille moyenne, sur la gauche, il y avait un bureau qui était sous une fenêtre, si bien que dès qu’on levait la tête on pouvait admiré le ciel, juste à côté son armoire, en face sa bibliothèque. A côté de la porte, une petite table de chevet et contre le mur son lit qui était orienté vers le nord. Il prit un livre que son oncle lui avait offert pour son anniversaire, il le fourra dans son sac à dos et prépara ses affaires pour le lendemain. Dès qu’il eut fini, il retourna dans la cuisine et prépara ses éternels petits pains aux laits fourrés au chocolat. Sa mère le rejoignit, rangea la vaisselle et lui dit que les cousins viendront Dimanche. Elenwë était heureux, il espérait que le Jeudi et le Vendredi passerait rapidement.
- Il va falloir que tu t’avances, lui avait dit sa mère.
- De toute façon ce n’est que le début.
- Commence à réviser tes leçons au moins.
- D’accord..., dit Elenwë avec un ton d’agacement.
- Allons... ne fais pas cette tête, je sais que tu n’aimes pas, mais pense à ton avenir.
- J’y pense ne t’en fais pas.